Pérou (vite fait ...)
On arrive au Pérou le 5 février après avoir pris deux avions sur une même journée (légèrement tendu) : atterrissage à Lima, la capitale, au départ d'Arica (Chili) en passant par Arequipa (Pérou) ! Vous suivez ?
La ville de Lima est énormissime et très américanisée; elle réunit l'équivalent de toute la population de la Belgique (quasi) en son sein, c'est pour dire ! Certains restaurants, au centre ville, peuvent accueillir pas moins de ... 1000 personnes !
La ville de Lima est énormissime et très américanisée; elle réunit l'équivalent de toute la population de la Belgique (quasi) en son sein, c'est pour dire ! Certains restaurants, au centre ville, peuvent accueillir pas moins de ... 1000 personnes !
Le temps est plus chaud qu'à La Paz, "non altitude" oblige, mais un drôle de voile brumeux enrobe la ville, nous privant du soleil. On part donc bien vite vers le Nord dans l'espoir de l'y trouver, et de pouvoir par la même occasion tremper les pieds dans l'eau d'une des plages du Pérou.
Côte Nord
Cette fois-ci, le temps n'est pas de notre côté ... De gros nuages gorgés de pluie traversent le pays et provoquent d'immenses inondations un peu partout, nous contraignant à adapter notre programme en fonction de ça ...
On désirait visiter Trujillo et le site de Chan-Chan (symbole de la civilisation "Moche" - oui oui) mais il était fermé à cause des intempéries. On part alors directement un peu plus au nord, où le temps s'améliore, vers Chiclayo où nous restons une nuit pour visiter le magnifique musée du Senor de Sipan à Lambayeque.
On désirait visiter Trujillo et le site de Chan-Chan (symbole de la civilisation "Moche" - oui oui) mais il était fermé à cause des intempéries. On part alors directement un peu plus au nord, où le temps s'améliore, vers Chiclayo où nous restons une nuit pour visiter le magnifique musée du Senor de Sipan à Lambayeque.
Après ce petit arrêt culturel, en route pour la plage de Mancora où l'on se repose un peu avant d'attaquer l'Equateur.
Bonus : les joies des voyages en bus !
Haaaaaa les bus en Amérique du Sud !! Quel bonheur ! Hum, non, la plupart du temps c'est tout sauf du bonheur. C'est pourquoi on vous propose aujourd'hui un petit top 3 des pires bus qu'on ait eus, pour que vous puissiez un peu ressentir les trajets TOUJOURS plus longs que prévu et leurs aléas, qui ne transparaissent pas à travers les pages de ce blog !
Ceci dit, on a quand même réussi une fois à avoir la "roll's" des bus au Pérou, un bus tout confort de la compagnie Cruz del Sur avec, s'il vous plait, sièges ultra inclinables, coussin, couverture en soie doublée en polar, magazine, écouteurs (à emporter!), films sur écran plat, hotesse aux petits soins, et snack/plateau repas... sans oublier le petit film sur les mesures de sécurité dans le bus (comment boucler sa ceinture ? Que faire en cas d'accident ? Position du marteau-briseur de vitre,...) ! Bref, limite mieux que dans un avion, mais ce fut bien l'exception qui confirme la règle !
Admirez nos têtes d'enfants heureux ...
Ceci dit, on a quand même réussi une fois à avoir la "roll's" des bus au Pérou, un bus tout confort de la compagnie Cruz del Sur avec, s'il vous plait, sièges ultra inclinables, coussin, couverture en soie doublée en polar, magazine, écouteurs (à emporter!), films sur écran plat, hotesse aux petits soins, et snack/plateau repas... sans oublier le petit film sur les mesures de sécurité dans le bus (comment boucler sa ceinture ? Que faire en cas d'accident ? Position du marteau-briseur de vitre,...) ! Bref, limite mieux que dans un avion, mais ce fut bien l'exception qui confirme la règle !
Admirez nos têtes d'enfants heureux ...
Top 3 des pires bus d'Amérique du Sud :
N°3 : le bus dans lequel on se les gèle : le chauffeur met l'air-co à fond durant toute la nuit et passe un film avec le son à mac alors qu'on embarque à 23h30. Une fois le film fini, le chauffeur ne l'arrête pas et il repasse une deuxième fois (oui, le MEME film), alors qu'il est déjà 1h30 du mat (bus Chiclayo - Mancora au Pérou). Dans ce genre de cas, personne ne réagit... sauf nous, les touristes !
N°2 : le bus dans lequel on passe le trajet à se boucher le nez : alias le bus dans lequel ils ne changent jamais la cuvette des toilettes. Résultat : une odeur nauséabonde d'urine envahit le bus durant tout le trajet (environ 10 heures) et s'intensifie évidemment à chaque fois que quelqu'un se rend aux toilettes. (La Paz (Bolivie) - Arica (Chili))
N°1 : le bus dans lequel TOUT foire : alors dans l'ordre, c'est le bus qui commence mal avec sa porte qui ne veut pas s'ouvrir : trois personnes s'y mettent pour ouvrir la porte dont le mécanisme semble avoir mal vieilli. Ensuite, une fois entrés, l'un de nous s'assied et, ho bonheur, le siège est mouillé (à cause de quoi ? on ne saura jamais). Pendant qu'on tente de l'éponger tant bien que mal, le chauffeur recolle la fenêtre de nos voisins de devant avec du gros scotch, sans quoi elle ne ferme plus. Une fois installés, nos voisins de devant (un couple et un enfant, partageant deux sièges) baissent leurs sièges et on se retrouve écrasé dans un espace minuscule, obligé de mettre nos jambes de biais tellement la place manque. Impossible d'abaisser nos sièges respectifs sinon ils s'avancent et, paradoxalement, nous laissent encore moins de place. On essaie donc de dormir, assis droit comme des piquets dans nos sièges. Au moindre éternuement, on se cogne le front dans le siège de devant.
Durant le trajet de NUIT, quelques passagers écoutent leur musique bien fort sans écouteurs et polluent sans vergogne l'environnement sonore de ceux qui essaient de dormir. Et tout ça sans parler du fait que le bus s'arrête en moyenne toutes les demi-heures pour vérifier on ne sait pas trop bien quoi, et que la moitié du trajet s'effectue sur une route défoncée, nous empêchant de poser la tête sur le dossier (au risque de sentir son cerveau cogner dans tous les sens dans la boîte crânienne) et nous obligeant à garder la bouche ouverte pour éviter d'avoir les dents qui claquent HAHA...
(Uyuni - Oruro en Bolivie)
Bref, que du bonheur !