Nicaragua
On arrive au Nicaragua le mercredi 21 mars, après un assez horrible passage de frontière depuis le Costa Rica. En quelques mots : après deux trajets de bus interminables vers la frontière, on traîne péniblement, sous une chaleur de plomb, nos sacs-à-dos de 3 tonnes entre les offices de migration du Costa Rica et du Nicaragua, traversant le large "No man's land", pourtant peuplé de "zoneurs" essayant de vendre des services peu utiles ... Passée l'étape des cachets sur nos passeports, on monte dans un vieux bus bondé à craquer (ancien car scolaire américain aux banquettes étriquées --> forcément c'était prévu pour des enfants), qui nous emmène vers la ville de Rivas, où l'on négocie (assez mal) un taxi pour le port de San Jorgé, où l'on embarque sur un ferry (pendant 1h30) qui nous emmène ENFIN à notre destination : la Isla de Ometepe.
Cette île assez impressionnante est en fait constituée de 2 volcans (dont l'un encore en activité aujourd'hui), et se situe sur le gigantesque" Lac Nicaragua".
Sur l'île, on passe une aprèm à "El Ojo del agua", une source d'eau minérale ultra limpide riche en quantité de minéraux. Le bonhomme à l'entrée nous explique d'ailleurs qu'une vieille dame de 80 ans est ressortie avec 20 ans de moins la veille (!).
Granada
Après notre petit séjour sur l'île d'Ometepe, direction Granada, une ville haute en couleurs, plus au Nord, qui borde le même lac Nicaragua.
Jinotega
Jinotega est une petite ville un peu plus au nord de la capitale assez peu fréquentée (voire pas du tout) par les touristes. Les paysages valent pourtant le coup d'oeil, notamment pour les nombreuses plantations de café qui font la richesse de la région.
Mais, si on décide de s'y rendre, ce n'est pas vraiment pour y boire une bonne tasse de café, mais bien pour rencontrer la "Cuculmeca", une ONG locale dont nous a parlé un ami de Belgique qui travaille pour SOLSOC, ONG belge qui est en partenariat avec la Cuculmeca. C'est pour nous l'occasion de découvrir un peu comment ça se passe, sur le terrain, au niveau de la coopération au développement.
Malheureusement, on arrive un peu avant la "Semana Santa", c'est-à-dire les congés de Pâques, durant lesquels tout le monde est en vacances ! Du coup, on restera moins longtemps que prévu, mais suffisamment pour apprendre pas mal de choses intéressantes et faire de très chouettes rencontres.
Petit aperçu en images...
Mais, si on décide de s'y rendre, ce n'est pas vraiment pour y boire une bonne tasse de café, mais bien pour rencontrer la "Cuculmeca", une ONG locale dont nous a parlé un ami de Belgique qui travaille pour SOLSOC, ONG belge qui est en partenariat avec la Cuculmeca. C'est pour nous l'occasion de découvrir un peu comment ça se passe, sur le terrain, au niveau de la coopération au développement.
Malheureusement, on arrive un peu avant la "Semana Santa", c'est-à-dire les congés de Pâques, durant lesquels tout le monde est en vacances ! Du coup, on restera moins longtemps que prévu, mais suffisamment pour apprendre pas mal de choses intéressantes et faire de très chouettes rencontres.
Petit aperçu en images...
Parmi ses activités, la Cuculmeca oeuvre pour la participation active de différentes communautés rurales à leur propre développement. Concrètement, elle apporte son soutien à plusieurs coopératives agricoles en leur proposant, entre autres, des formations et des séances de concertation pour améliorer leur qualité de vie, dans le respect de l'environnement, de la femme et de la famille. |
On assiste à une réunion de travail, organisée par Juliza, avec la coopérative "Tierra Prometida", située à Monterrey, non loin de Jinotega. La coopérative rassemble une cinquantaine d'agriculteurs, dont 14 femmes. Objectif : réfléchir ensemble aux dépenses collectives pour les deux années à venir (Combien pour le matériel agricole ? Combien pour les grains de maïs et frijoles (haricots) ? Combien pour les transports de marchandises ? |
La Cuculmeca nous fait également découvrir la coopérative "Ruben Dario", située près de Managua, la capitale. Celle-ci développe une agriculture biologique (de manière assez pionnière pour ici), notamment en fabricant son propre engrais naturel et en ayant recours à des plantes répulsives pour les insectes, plutôt qu'à des pesticides.
On participe ensuite à la séance de travail avec la coopérative, qui consiste à identifier les acteurs qui influencent positivement ou négativement la vie de la coopérative, les relations entretenues avec eux, et réfléchir ensemble à comment faire en sorte de les améliorer.
Ici, comme en Afrique, on rigole beaucoup, sauf sur les photos !
Ici, comme en Afrique, on rigole beaucoup, sauf sur les photos !
Et pour terminer, deux particularités qui nous ont frappés au Nicaragua :
- La vente, pourtant interdite, d'iguanes vivants (aux propriétés soi-disant médicinales pour les femmes enceintes) le long des routes.
- Les déplacements étant difficiles faute de transports en commun entre les villages, les gens ont l'habitude de "faire du stop" et de monter à l'arrière des pick-ups. Paradoxalement, le port de la ceinture est obligatoire à l'avant (et risque d'amende sévère si non respecté), mais aucun problème pour prendre des passagers debouts à l'arrière.
- La vente, pourtant interdite, d'iguanes vivants (aux propriétés soi-disant médicinales pour les femmes enceintes) le long des routes.
- Les déplacements étant difficiles faute de transports en commun entre les villages, les gens ont l'habitude de "faire du stop" et de monter à l'arrière des pick-ups. Paradoxalement, le port de la ceinture est obligatoire à l'avant (et risque d'amende sévère si non respecté), mais aucun problème pour prendre des passagers debouts à l'arrière.